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>> Les années
polaires internationales << |
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Les années polaires internationales (API), sont à l'origine de
programmes de recherches de dimensions internationales et au
delà, de grands évènements consacrée à l'amélioration de la
connaissance des pôles mais également à la sensibilisation à la
protection des ces écosystèmes uniques. |
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Les différentes années polaires internationales :
• 1882-1883 :
La première API de l’histoire est organisée à
l’initiative de Karl Weyprecht (navigateur
autrichien), qui veut fédérer les grandes nations
scientifiques. Les enjeux sont vastes : tout est à
faire en matière de climatologie, si bien que les
projets s’intéressent tout autant à la météorologie
de court terme qu’aux variations de longue échelle,
ainsi qu’à la géophysique. 12 pays maintiennent 15
stations d’observations pendant 2 ans : 13
expéditions sont organisées en Arctique, 2 en
Antarctique.
• 1932-1933 :
L’idée d’une seconde édition est soulevée par l’Organisation
Météorologique Mondiale, qui souhaite surtout
avancer dans l’étude des anomalies magnétiques.
D’autres sujets sont évoqués, comme les
aurores polaires, le Jet Stream, les variations
en 18O et bien sûr la météorologie en général. Le
projet initial prévoit des observations étalées sur
1 an, dans les stations existantes de l’Arctique et
de l’Antarctique. 40 pays sont mobilisés, mais les
résultats exhaustifs ne seront publiés qu’en 1951,
la Seconde Guerre mondiale freinant leur analyse.
• 1956-1957 :
La troisième édition est appelée Année Géophysique
Internationale. Elle s’est caractérisée par
l’utilisation massive de technologies héritées de la
guerre et réinvesties dans le champ scientifique, à
commencer par le radar. De nombreuses expéditions en
Antarctique sont placées sous la coordination
volontaire de 70 pays, en pleine Guerre froide. En
définitif, 12 pays seulement maintiennent 75
stations sur le continent austral. L’AGI débouche
sur la signature du
Traité sur l’Antarctique en 1959.
• 2007-2008 :
Organisée par l’Organisation Météorologique Mondiale
(WMO) et le
Conseil international pour la science (ICSU),
elle concerne tant l’hémisphère Nord que
l’hémisphère Sud, et dont l’un des objectifs est de
mieux comprendre le rôle moteur des régions polaires
dans la régulation du climat terrestre. Les
expéditions sont largement pluridisciplinaires. En
France, elle va solliciter des organismes de
recherche tels que Météo France, l’IFREMER, l’Institut
polaire français Paul Émile Victor, le CEA ou le
CNRS. Le but est de coordonner des projets
scientifiques d’envergure. L’opération a débuté le
1er mars 2007 - avec son lancement officiel à Paris
- et va durer jusqu’au 1er mars 2009. Ces deux
années permettront d’avoir un cycle complet
hiver/été à chacun des pôles. Cette nouvelle édition
sera également l’occasion de sensibiliser le grand
public au rôle central que jouent les pôles dans les
problématiques environnementales actuelles. Pour
cela, de nombreux centres de culture scientifique
français se mobilisent pour proposer des
manifestations publiques telles que des expositions,
des rencontres-débats, des animations, etc... La
Direction est assurée par le professeur Chris Rapley
et le docteur Robin Bell, sous l’autorité de David
Carlson.
Source : Wikipédia et connaissances personnelles. |
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