C'est en 1950 à Port Martin, qu'a été construite la première base
française en Antarctique. Après deux hivernages et à la veille du
troisième en 1952, celle-ci brûle au cours d'un incendie attisé par
un vent violent.
Parallèlement, une base annexe est construite sur l'Île des
Pétrels dans l'archipel de Pointe Géologie où y hiverneront 7
personnes sous la direction de Mario Marret, pour ce qui sera le
troisième hivernage en Terre Adélie. En 1953, cette base sera
fermée, mais celle-ci restaurée notamment par la 36ème mission, est
toujours en état.
Voir la page consacrée à la base Marret...
C'est l'Année
Géophysique Internationale en 1957-1958, qui lancera une nouvelle
dynamique. Le site de l'Île des Pétrels est alors retenue pour y
bâtir la base principale dénommée "Dumont d'Urville" censée être
occupée pendant 3 années (1956 à 1958).
L'Île des Pétrels,
900m dans sa plus grande longueur pour 500m dans sa plus grande
largeur, a été choisie pour 4 raisons majeures : - des conditions
climatiques nettement plus favorables qu'à Port-Martin : vent
catabatique moins violent, blizzard moins fréquent, meilleure
visibilité et ciel plus dégagé pour les observations scientifiques.
- possibilité de construire sur un sol stable (du rocher), existence
d'une plage de débarquement facilitant les opérations. -
possibilité d'accès au continent, ce qui facilitera les raids sur le
continent - partie centrale de l'Île constituée par un plateau
d'altitude moyenne de 40m, facilitant les constructions et les
observations scientifiques. |
Source :
IPEV |
La base se trouve sur l'île des Pétrels à 43 m d'altitude, dans
le petit archipel de Pointe Géologie, à 5 kms du continent
Antarctique.
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La banquise isole complètement la base du reste du monde pendant
8 mois et à la fin de l'hiver cette barrière de glace peut
atteindre 300 kms de large ! |