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crabier << |
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Nom français : Phoque crabier
Nom scientifique :
Lobodon carcinophaga
Nom anglais : Crabeater Seal
Famille :
Phocidés
Identification :
Le
Phoque crabier peut mesurer jusqu’à 2m60 et peser jusqu’à 225 kg.
Les femelles sont généralement plus grosses que les mâles. Le corps
est relativement svelte, élancé et de forme hydrodynamique. La tête
arbore un museau allongé, légèrement pointé vers le haut ou en forme
de groin, les coins de la bouche sont horizontaux. La fourrure est
marron-blanc crémeux uniforme. L’animal est souvent couvert de
cicatrices (sur environ 63% des individus) laissées par des attaques
de Léopard de mer. |
Phoque
crabier - Terre Adélie
© Samuel Blanc |
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Taxonomie :
J.B. Hombron et H.
Jacquinot publièrent en 1842 sous le nom de Phoca
carcinophaga un dessin de phoque d’après la peau et
le crâne d’un individu collecté entre les îles Sandwich
du Sud et Orcades du sud par les corvettes
l’Astrolabe et la
Zélée entre 1837 et 1840 sous le commandement de
Dumont d’Urville. En 1853, H. Jacquinot et J. Pucheran
publiaient une description du Phoque crabier désigné
sous le nom de Lobodon carcinophagus, car en 1844
Gray avait créé le genre Lobodon. Ce nom de genre
provient du grec lobos : « lobe » et odus :
« dent » en référence à la morphologie lobée de
certaines de ces dents. Son nom spécifique provient
également du grec karkinos
signifiant « crabe » et phagein voulant dire
« mangeur » car on croyait que ce pinnipède ne se
nourrissait que de crabes, ce qui est totalement faux. |
Phoque crabier - Terre Adélie
© Samuel Blanc |
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Habitat :
Cette espèce est fortement liée au pack. Il est très souvent
hissé sur des glaces de mer à la dérive. |
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Distribution :
Le
Phoque crabier est le plus abondant des pinnipèdes du monde. On
estime sa population à 13 millions d’individus, ce qui représente un
chiffre supérieur à l’ensemble des autres espèces de phoques. Sa
répartition s’étend tout autour du continent antarctique. On le
trouve en très grand nombre au cours de l’été austral à l’ouest de
la péninsule (Terre de Graham) et dans la partie sud de la Mer de
Ross. Il est signalé occasionnellement en Australie méridionale,
Nouvelle Zélande, en Tasmanie, en Afrique du Sud et en Amérique du
Sud jusqu’à Rio de Janeiro. |
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Alimentation :
A sa découverte, on pensait à tort que le Phoque crabier
se nourrissait de crabes. Il se nourrit en fait à 90% d’un autre
crustacé : le krill. Il mange aussi du poisson, des calmars et
autres invertébrés. Il est à signaler que le Phoque crabier est une
espèce clé dans l’écosystème marin de l’océan austral puisque depuis
l’exploitation baleinière en Antarctique, il est devenu le principal
consommateur de
krill. |
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Reproduction :
Le Phoque crabier est une espèce monogame. La
femelle commence à s’accoupler à 3 ans, le mâle est mature entre 3
et 6 ans. La mise-bas a lieu principalement à la mi-octobre sur la
glace dérivante au sein d’un territoire de 50 m de rayon défendu par
le mâle. La période de lactation est très courte (4 semaines).
L’accouplement a lieu au moment du sevrage, peut-être sur la glace. |
Phoque
crabier - Terre Adélie
© Samuel Blanc |
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Longévité :
L’âge maximum enregistré chez cette espèce est de 29
ans, mais on pense que la longévité pourrait atteindre
au moins 35 ans. Les seuls prédateurs du Phoque crabier
sont les Léopards de mer et surtout les Orques. Il a été
exploité lors de la campagne de chasse aux phoques des
Norvégiens en 1964. Actuellement, le Phoque crabier ne
subit aucune exploitation humaine. |
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A Pointe Géologie :
Le Phoque crabier est un visiteur estival dans l’archipel
de Pointe Géologie. La fréquence de ses visites est très dépendante
de l’état de la glace. On en rencontre peu quand la glace est solide
alors que le nombre d’observations peut atteindre la centaine en cas
de débâcle précoce. Pendant les comptages d'octobre, plusieurs
dizaines d'individus peuvent être observés (53 en octobre 2000, 87
en octobre 2005). |
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